La Baignade naturelle encore plus écologique

Les travaux à la Baignade naturelle du Grand Chambord sont en cours de finalisation. Après dix années d’exploitation, le site devait se remettre en conformité avec la réglementation qui a changé. Objectif : augmenter la vitesse de renouvellement de l’eau tout en l’économisant.

Le système de filtration naturelle a été modifié et la part du renouvellement de l’eau de surface augmentée en installant un caniveau à débordement. Désormais, l’intégralité de l’eau du bassin pourra être traitée en 12 heures au lieu de 24 heures. Cela permettra d’accueillir jusqu’à 1 200 baigneurs par jour contre 900 auparavant.
Par ailleurs, un deuxième local technique a été construit dans lequel se trouve une armoire technique avec un écran qui affichera en temps réel la température de l’eau, son pH et l’état de fonctionnement des 6 pompes. Ce suivi pourra être envoyé sur les smartphones des agents des services techniques.

Cadre paysager préservé

Un travail important a été mené pour préserver le cadre naturel de la baignade en alliant les aspects fonctionnel et esthétique. « Le liner du bassin a été changé et la texture est légèrement différente mais il n’y aura pas de changements visibles pour les baigneurs car le cadre paysager du site n’est pas modifié », souligne Florent Gaspard, directeur des services techniques de la Communauté de communes.

Au mois de mai, l’entreprise J.Richard paysage s’occupera des espaces verts et des plantes aquatiques, juste avant la mise en eau du bassin. En tout, une dizaine de personnes est intervenue sur le chantier qui a été suivi par les maîtres d’œuvres des bureaux d’études Sinbio (spécialisé dans la conception de baignades naturelles) et 3iA (relai local pour le suivi du projet). Sogea Ouest TP (agence du Mans) était le titulaire mandataire des travaux.


Le chantier en chiffres

  • Environ 1 500 tonnes de matériaux ont été apportés pour réaliser le biofiltre qui est composé de différentes couches de graviers et d’un système de végétalisation.
  • 2000 m3 provenant d’un forage d’une source naturelle sont nécessaires pour remplir le bassin. L’eau du forage est aussi utilisée pour l’arrosage automatique des espaces verts.
  • 900 000 € ont été investis pour ces travaux financés par la Communauté de communes (avec le soutien de l’Etat pour la moitié de la somme).

Le chantier en images

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